aujourdhui, spécial glauque
Dumbland, de David Lynch
2001, 33', n&b, son.
----> cest ici que ça se passe <----
Dans une maison très ordinaire habite un individu à la mine patibulaire. C’est un espèce de fou haineux et hystérique, aussi imbuvable avec son voisin qu’avec sa femme, ou envers un pauvre colporteur. L’absurde ponctue la vie de cette brute sans cervelle. On croise ainsi un voisin enculeur de canards, un tapis de gym rebelle et destructeur ou un démarcheur à domicile complètement gaga. C’est parti pour un petit trip au pays des tarés.
David Lynch dit lui-même que DUMBLAND est « très stupide et très grossier ». Le cinéaste présente avec une délectation évidente un énergumène issu tout droit de son imagination. C’est à nous de suivre le fil, plutôt absurde, des événements. Le résultat ne trahit pas les commentaires de son auteur : stupide, grossier, mais aussi sacrément drôle. Présent sur tous les fronts, David Lynch assure par ailleurs les voix de ses personnages et signe les dessins, simplissimes, en noir et blanc. On retrouve le style très dépouillé de THE ANGRIEST DOG IN THE WORLD, une BD que le cinéaste avait publiée dans la presse dans les années 80.
Dumbland Episode Guide:
Episode 1: “The Neighbor”
Episode 2: “The Treadmill”
Episode 3: “The Doctor”
Episode 4: “A Friend Visits”
Episode 5: “Get the Stick”
Episode 6: “My teeth are Bleeding”
Episode 7: “Uncle Bob”
Episode 8: “Ants”
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Sybille II, de Wim Delvoye
2000, 4', 35mm, coul., son.
----> cest ici que ça se passe <----
The subject of Sybille II by Wim Delvoye is the skin. The magic of the work lies in the use of extreme close-ups. They cause the pictures to at first look like an imaginary, lifeless landscape. After several minutes worm-like objects on the surface come to life. Suddenly the true nature of the images is revealed. Delvoye creates a work of art that confounds our conventional notion of what constitutes the beautiful. The film shows a series of sequences in which various forms, invariably in tones of white and ivory, seem to emerge from nowhere in a delicately cross-stitched landscape. These apparent creatures are mesmerizing, as they weave about in a space the viewer can't initially locate. At a certain point (it took me a number of minutes) you realize that you're not seeing exotic, underwater life, but extreme close-up views of people squeezing blackheads. The dancing forms are filaments of pus released from under the skin, and their explosive appearance in the frame suddenly reads as grotesque and not pleasing. "I want to portray human beings as a kind of organic living being, that's what they are actually, an organism," Delvoye has said, and a number of his pieces use a scatalogical frame to articulate that organic nature.
autres oeuvres de Wim Delvoye
Wim Delvoye - Pipe 1, 2000
son oeuvre la plus connue : la machine à caca
(on clique ici, et on y est directement)
une petite interview ? (en cliquant ici, ça va plus vite)
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Julien Fonfrède & Karim Hussain - La derniere voix
2002, 13', 35mm, coul., son.
----> cest ici que ça se passe <----
Un jour, toutes les fenêtres de la ville disparurent. La pluie se mit à tomber… Quoiqu'on fit, rien ne pouvait arrêter l'eau de tomber. Bientôt la maladie se répandit, privant les gens de leur capacité de parler tandis que la pluie sans fin détruisait de son torrent acide toutes les formes de communication. Ce fut alors un temps où le dialogue devint un nouveau défi, où tout ce que nous connaissions dut être réinventé. Ce fut également un temps où, dans un environnement de pourriture et de chaos, un homme tenta de faire face à la perte de son ancien amour.
Après Subconscious Cruelty, premier long métrage-culte qui a suscité la controverse tout en connaissant beaucoup de succès au Japon et en Europe, Karim Hussain a co-réalisé le court métrage La dernière voix (2001), présenté dans plus de 40 festivals internationaux (dont Rotterdam et Toronto) et nominé aux prix Jutra. En 2003, il a réalisé Ascension, son deuxième long métrage, qui a remporté le grand prix Nouvelles Visions au Festival des Films Fantastiques de Sitges. Karim Hussain est aussi le co-scénariste du film d’horreur espagnol The Abandoned (2006) et a à plusieurs reprises travaillé comme programmateur de festivals. La belle bête, adaptation cinématographique du premier roman de l’auteure Marie-Claire Blais, est son troisième long métrage.
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2 commentaires:
Any possability of a re-upload on this one?
Même requête, pourrais-tu reposter cette vidéo de Julien Fonfrède et Karim Hussain ?
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